La confession
En pratique
Habituellement les vendredi de 17h à 18h à l’église de Buxy, sur Rendez-vous, avant les fêtes (Noël, Pâques, Assomption, Toussaint.) aux horaires annoncés
La confession est l’un des sept sacrements reconnus par l’Eglise catholique et les Eglises orthodoxes. Elle permet au pénitent qui reconnaît ses péchés de recevoir le pardon de Dieu et de se réconcilier avec la communauté chrétienne.
Quelles sont les sources scripturaires de ce sacrement
Ce sacrement s’inspire du geste de Jésus qui pardonne ses péchés au paralytique et le rétablit dans son corps (Marc 2, 1-12), ainsi que de l’Evangile de Jean (20, 22-23)
Mon Dieu, j’ai un très grand regret de vous
avoir offensé parce que vous êtes infiniment
bon et que le péché vous déplaît. Je prends la
ferme résolution, avec le secours de votre
sainte grâce, de ne plus vous offenser et de
faire pénitence.
A quand remontent les premières confessions ?
Si le baptême permet d’entrer dans la communauté chrétienne, l’Eglise catholique considère que les péchés commis par une personne l’en séparent. Face à l’impossibilité de baptiser une seconde fois, la pratique de la confession apparaît au IIIe siècle afin de permettre aux pénitents de retrouver l’unité perdue avec l’Eglise.
La pénitence, perçue comme un second baptême, concerne alors trois fautes considérées comme les plus graves : l’adultère, le meurtre et l’apostasie (abandon volontaire et public de la foi).
Ces fautes étaient reconnues devant la communauté et leurs auteurs entraient dans l’ordre des pénitents. Ces derniers couvraient leur front de cendres lors du mercredi des Cendres et revêtaient l’habit des pénitents. Ils étaient autorisés à participer à la première partie de la messe (la liturgie) mais pas à la seconde (l’eucharistie). Cette période de pénitence pouvait durer plusieurs années durant lesquelles les intéressés devaient notamment pratiquer le jeûne et l’abstinence. Ils n’avaient pas non plus le droit de se joindre aux fêtes collectives.